Vous avez surement remarqué que le monde est rempli d'abrutis de toutes sortes. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à une catégorie particulière d'abrutis : cette caste ouverte à tous qui prône l'énervement des personnes environnantes par la diffusion de musique merdique à volume élevé.
Partant de là, on observera que cette catégorie se scinde elle même en deux sous groupes.Le premier, le moins subtil, englobe toutes les personnes n'ayant pas le minimum d'intelligence requise pour comprendre que bousiller les oreilles de ses chers concitoyens via de la musique inqualifiable, elle même via un téléphone portable sans autorisation préalable des dits citoyens, constitue une atteinte à la liberté auditive de chacun, et est par conséquent puni de la peine de Moore (cette peine consiste à attacher le délinquant dans un cinéma, et à lui diffuser la filmographie complète de Roger Moore en Ouzbek sous titré Roumain).
Si cette pollution sonore est désagréable pour les oreilles, elle l'est encore plus pour notre conscience qui, voyant des êtres doués de telles prédispositions à la perte totale de cerveau, se torture, se plie à d'épiques réflexions et s'embrume d'hypothèses plus complexes les unes que les autres. Tout cela dans le but de parvenir à comprendre ce qui peut pousser quelqu'un à un degré de débilité si profond qu'on ne pourrait guère le sonder qu'à l'aide du niveau de médiocrité de la musique qu'il écoute.
Néanmoins, il existe une autre forme d'anihilation des tympans d'autrui beaucoup plus sournoise. Elle se caractérise chez le sujet, par un besoin irrépressible d'augmenter le volume de son baladeur au maximum afin de perdre l'usage de l'audition bien avant ses aïeuls. Cette compétition avec papi et mamie par écouteurs interposés n'est finalement pas si inintéressante, il est toujours divertissant de regarder les abrutis se débattre avec leur déficience mentale. Cepandant, ombre au tableau non négligeable, comme dans le premier cas, on notera que cette propension à vouloir écouter un maximum de daubes musicales le plus fort possible a des effets secondaires très désagréables, ce qu'on appelle en économie des externalités négatives (pardonnez moi, c'est la fac qui remonte; beuarg). Si l'on résume, cela signifie qu'il répand joyeusement la migraine et les envies de meurtre sur son passage.
Vous qui prenez les transports en commun, non pas vous là, celui juste derrière, et mademoiselle en minijupe aussi; vous, disais-je, qui prenez les transports en commun, n'avez vous jamais rencontré ce genre d'énergumènes qui, de sa compilation de R&B, vous nargue, vous hache les oreilles et fait naître en vous la conviction que l'écartelement arbitraire sur la place publique n'aurait jamais dû être aboli ?
Alors, que devons nous faire ?
Faut il interner ce pan de la population qui prive la majorité de la possibilité de regarder tranquillement tomber la neige ?
Une diffusion de musique de qualité à volume doux pendant 100 à 200 ans est elle à préconiser, en suppositoire chemisé, pour les plus atteints ?
Devra-t'on en arriver à leur remplacer le papier hygiénique par du papier de verre pour qu'ils comprennent à quel point ils emmerdent (le terme est bien choisi je trouve, quoi qu'un peu vulgaire, veuillez m'excuser pour cette familiarité) le monde ?
J'aimerai assez que vous m'aidiez à trouver une solution, si possible sans projections de lambeaux de chaire humaine.
Sinon tant pis, je balayerais.
Faut il interner ce pan de la population qui prive la majorité de la possibilité de regarder tranquillement tomber la neige ?
Une diffusion de musique de qualité à volume doux pendant 100 à 200 ans est elle à préconiser, en suppositoire chemisé, pour les plus atteints ?
Devra-t'on en arriver à leur remplacer le papier hygiénique par du papier de verre pour qu'ils comprennent à quel point ils emmerdent (le terme est bien choisi je trouve, quoi qu'un peu vulgaire, veuillez m'excuser pour cette familiarité) le monde ?
J'aimerai assez que vous m'aidiez à trouver une solution, si possible sans projections de lambeaux de chaire humaine.
Sinon tant pis, je balayerais.
NB : le dernier point, particulièrement horrible en période de gastro-antérite, n'a pas vraiment à voir avec le sujet mais sur le moment j'ai trouvé ça bien