A moins que vous n'habitiez dans une grotte, vous l'aurez remarqué, c'est l'été. Alors certes, le calendrier est assez précis là dessus, le mois de juillet se trouve au beau milieu de l'été. Mais quelques autres indices pouvaient également vous mettre sur la voie, on retiendra par exemple la disparition inexpliquée de grand mère ou bien la hausse des ventes de rateaux en plastiques (de couleur mauve notamment).
Mais ne nous pas égarons en digressions stériles. Si je m'introduit ce soir en parlant de l'été ce n'est pas pour plaidoyer en faveur d'un triple étalage de crème solaire dans le dos de vos mi(o)ches. Non, chère lectrice, cher lecteur, si je viens ce soir le seau en plastique sous le bras et le teint hâlé c'est pour vous parler de l'extraordinaire méfait qui s'accomplit chaque été.
En effet, arrivé sur la plage, une fois la mer d'huile goutée, la belle mère dégoutée huilée et le gouter huilé amer, que peut on bien faire de son temps ?
Que voulez vous, elle s'est mise devant l'objectif au moment où je prenais la photo.
J'entend la branche masculine me hurler délicatement à l'oreille "on va faire un foot !". Bon, eh bien soit, qu'on leur porte un ballon.
Mais que font alors les femmes, hum, hein ? Elles bronzent, oui parfaitement. Etendues sur leurs draps de bains telles des escalopes sur la grille du barbecue, elles dorent, grillent, brûlent (rayez les mentions inutiles).
Et c'est ici, oui ici, vous ne rêvez pas, après une bonne quinzaine de phrases plus ou moins intéressantes que l'enjeu de cet article se révèle. Reprenons donc, une fois en position de bronzage, il existe une force mystérieuse qui pousse l'escalope, euh pardon, la vacancière a ouvrir son sac et a en tirer un magazine people préalablement acheté. Ce processus, fut découvert en 1965 par le fameux docteur E. Paul (de Vau, Vau sur Mer plus précisement). Il eut alors l'idée de quantifier cette attraction; l'équation qui découle de ses recherches en est assez simple, il suffit de multiplier la somme des prix des magazines par le chiffre Pi, d'où l'appellation de cette force sous le nom de Pi-Paul. Mais là n'est pas réellement la question.
Si l'on sait désormais quantifier ce phénomène, il faut bien sûr s'interroger sur ses origines. Et là, j'avoue devoir vous demander votre aide. Pourquoi, chaque année, des centaines de millions d'arbres sont ils sacrifiés sur l'autel de la presse pour liposucés du cerveau ? Quel interêt trouve dont ces hommes et ces femmes (oui, ne soyons pas mysogines) à dépenser leur argent durement obtenu en articles de bas étages comparant la texture de la cellulite de célébrités qui n'ont de ce titre que la position que leur confère ces mêmes magazines ?
Incroyable ! Et dire que des centaines de personnes ne seront pas au courant, je crains pour l'avenir de leurs relations sociales.
"No Madeleine, est nos enarrabilis, expirus genialitas" comme disait Coluche. Ce qui donnerait en français, "Non Madeleine, je ne m'énerve pas, j'explique aux gens". Et effectivement, ne voyez dans cette fronde aucun sentiment d'amertume vis à vis de ces putain de tabloïdes de mes couilles. Si la pertinence des commentaires qu'on peut y lire n'a d'égal que le fondement sur lesquels il repose, il ne faut pas pour autant s'abstenir de savourer de tels ouvrages. Et comme disait Himmler en visitant Auscwitz sous une pluie battante "ne boudons pas notre plaisir", enfin je cite Desproges qui cite Himmler mais peu importe. A l'intérieur de ces magazines, on apprendra à l'occasion comment Brandon de secret story I a perdu sa mère pour la 5ème fois ce mois ci ou encore dans quel ordre Ronaldo range ses poubelles lorsqu'il est en vacances. Mais ne voyons pas pour autant le tissu de mensonge quis orne les pages de ces magazines comme un moyen de vendre toujours plus, il est bien connu que la presse people n'a pas plus de bas intérêts mercantiles que de mauvais journalistes.
Vous l'aurez donc compris, cette année sur la plage, lisez Closer, parcourez People et savourez tout les autres. Vous vous sentirez ensuite empreint d'une irréductible sensation d'omniscience. Tel une déesse/ un dieu de la plage, vous détiendrez l'incroyable vérité sur les fesses renforcées au kevlar de Claire Chazal. Ainsi ,vous abordez la rentrée avec serenité. Que nos gouvernants soient solides, ils devront, dès que août laissera paraître septembre, affronter une cohorte, que dis je, une armée de citoyens éclairés par leurs lectures estivales. Comment expliqueront ils le décès du chihuahua de Jennifer Aliston, je ne le sais pas. Il faudra pour ça force de courage et de manoeuvres politiques.
PS : ça faisait un moment que je n'avais pas posté, je sauvais les bébés phoques sur la côte d'Azur.
"No Madeleine, est nos enarrabilis, expirus genialitas" comme disait Coluche. Ce qui donnerait en français, "Non Madeleine, je ne m'énerve pas, j'explique aux gens". Et effectivement, ne voyez dans cette fronde aucun sentiment d'amertume vis à vis de ces putain de tabloïdes de mes couilles. Si la pertinence des commentaires qu'on peut y lire n'a d'égal que le fondement sur lesquels il repose, il ne faut pas pour autant s'abstenir de savourer de tels ouvrages. Et comme disait Himmler en visitant Auscwitz sous une pluie battante "ne boudons pas notre plaisir", enfin je cite Desproges qui cite Himmler mais peu importe. A l'intérieur de ces magazines, on apprendra à l'occasion comment Brandon de secret story I a perdu sa mère pour la 5ème fois ce mois ci ou encore dans quel ordre Ronaldo range ses poubelles lorsqu'il est en vacances. Mais ne voyons pas pour autant le tissu de mensonge quis orne les pages de ces magazines comme un moyen de vendre toujours plus, il est bien connu que la presse people n'a pas plus de bas intérêts mercantiles que de mauvais journalistes.
Vous l'aurez donc compris, cette année sur la plage, lisez Closer, parcourez People et savourez tout les autres. Vous vous sentirez ensuite empreint d'une irréductible sensation d'omniscience. Tel une déesse/ un dieu de la plage, vous détiendrez l'incroyable vérité sur les fesses renforcées au kevlar de Claire Chazal. Ainsi ,vous abordez la rentrée avec serenité. Que nos gouvernants soient solides, ils devront, dès que août laissera paraître septembre, affronter une cohorte, que dis je, une armée de citoyens éclairés par leurs lectures estivales. Comment expliqueront ils le décès du chihuahua de Jennifer Aliston, je ne le sais pas. Il faudra pour ça force de courage et de manoeuvres politiques.
PS : ça faisait un moment que je n'avais pas posté, je sauvais les bébés phoques sur la côte d'Azur.
