MDFR

MDFR comme ...

Jeudi 21 janvier 2010 à 18:45

L'inspiration est partout.
En témoigne le texte suivant relatant la rocambolesque épopée du pull-over de ma prof de maths de terminale.
Je vous le livre dans sa version msn originale, traduit du français au français par moi même :



http://stazzunis.sur-le-web.fr/dotclear/images/LObjetBeaversDeLaSemaine/Les_histoires_du_Pere_Castor.PV__.jpg

"il est dans sa famille depuis le XVe siècle
en effet
c'est 1468 que Marie A**** tricotta ce pull pour son mari qui partait tout le temps faire un foot sans rien sur le dos
maleureusement
il mourru d'une attaque de sauterelle en 1470
le pull revint donc tout naturellement à Louis A****
son fils
il le porta avec fierté jusqu'à sa mort sur un champ de bataille au printemps 1510
en effet, ses camarades ne purent lui extraire à temps la mie de pain qu'il s'était fourré dans le nez
et le pauvre homme mourru d'asphyxie
c'est Hubert Delabouse qui ramena ensuite le pull dans la famille, 100 ans plus tard
son grand père l'avait recupéré sur Louis pour caller un meuble dans sa grange
nous sommes donc en 1610
Huguette A**** part pour les Amériques pour faire fortune, emportant avec elle le fameux pull
là encore, le précieux vêtement est perdu
son navire est attaqué par un esquif de moines sodomites assoifés de fesses fraîches
il faudra alors attendre la révolution pour que le pull refasse surface
à cette époque, le père Turbé, de l'abaye de Prenmoilfion, fait une découverte mystérieuse :
un coffre au bois outragé par le temps et aux ferreries rouillées, dans le sous sol de la chapelle
il y découvrit des ouvrages relatant l'épopée majestueuse de ces aïeuls au nouveau monde
et le partage de leurs coutumes avec les (an ?) us des indiens
outre ces fabuleuses archives, il trouva le pull de la famille A**** qu'il s'empressa de restituer à la famille susnommée
car il avait fait voeux de porter des soutanes en laine de poulet
en 1800, Edmond A**** participe aux guerres napoléonnienes avec le précieux habit sur le dos
il déclarera avant sa mort
"c'est ce pull qui m'a sauvé en Russie"
éloquent
poursuivons
l'empire effacé, la république revenue (nous sommes en 1850), les A**** décident de partir s'isntaller dans le Puy de Dome, car on y trouve parait il, du saint ncetaire sur les arbres
le pull les suit bien évidemment
les annéespassent, le second empire s'érige et s'écroule à son tour,
en 1870, les A**** sont obligés de céder le vêtement à un sodat prussien qui s'était égaré à Paris à cause d'un panneau mal placé
sous la menace d'un toucher rectal à la baïonette, ils lui donnent donc le précieux suaire, l'âme en peine
ce soldat, Einrich Von Bretzel, repart ensuite pour sa Saxe natale
les décennies se succédent et voilà que à cause, dit on, d'un mystérieux pull (qui aurait étranglé par mégarde François Ferdinand à Sarajevo), la première guerre mondiale éclate
Albert A**** est alors envoyé combattre les casques à pointes dans la marne
là, par un truchement du hasard, il retrouve le pull qui faisait la fierté de sa famille depuis tant de siècles
par chance, il survécut au massacre génral
et pu rentrer en Auvergne
où il confia l'habit à sa fille, Marguerite
qui le porta jusqu'à sa mort
agonisante, elle le légua à sa petite fille, Melle A****
qui devint par la suite une prof de mathématique appréciée et repsectée de ses élèves"


Etant donné que aucune modification n'a été apporté à ce récit (mis à part le nom de la personne remplacé par A****), je vous prierez de m'excuser pour les fautes de frappes, le manque de ponctuation et le style un peu cru de certains passages.

 


Dimanche 10 janvier 2010 à 19:11

http://mdfr.cowblog.fr/images/grenadeecouteurs.jpgVous avez surement remarqué que le monde est rempli d'abrutis de toutes sortes. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à une catégorie particulière d'abrutis : cette caste ouverte à tous qui prône l'énervement des personnes environnantes par la diffusion de musique merdique à volume élevé.

 
Partant de là, on observera que cette catégorie se scinde elle même en deux sous groupes.
Le premier, le moins subtil, englobe toutes les personnes n'ayant pas le minimum d'intelligence requise pour comprendre que bousiller les oreilles de ses chers concitoyens via de la musique inqualifiable, elle même via un téléphone portable sans autorisation préalable des dits citoyens, constitue une atteinte à la liberté auditive de chacun, et est par conséquent puni de la peine de Moore (cette peine consiste à attacher le délinquant dans un cinéma, et à lui diffuser la filmographie complète de Roger Moore en Ouzbek sous titré Roumain).
Si cette pollution sonore est désagréable pour les oreilles, elle l'est encore plus pour notre conscience qui, voyant des êtres doués de telles prédispositions à la perte totale de cerveau, se torture, se plie à d'épiques réflexions et s'embrume d'hypothèses plus complexes les unes que les autres. Tout cela dans le but de parvenir à comprendre ce qui peut pousser quelqu'un à un degré de débilité si profond qu'on ne pourrait guère le sonder qu'à l'aide du niveau de médiocrité de la musique qu'il écoute.


http://www.francoismaret.ch/dotclear/images/Man%20in%20Black/generations-rock-sourd2-miblog.jpg

Néanmoins, il existe une autre forme d'anihilation des tympans d'autrui beaucoup plus sournoise. Elle se caractérise chez le sujet, par un besoin irrépressible d'augmenter le volume de son baladeur au maximum afin de perdre l'usage de l'audition bien avant ses aïeuls. Cette compétition avec papi et mamie par écouteurs interposés n'est finalement pas si inintéressante, il est toujours divertissant de regarder les abrutis se débattre avec leur déficience mentale. Cepandant, ombre au tableau non négligeable, comme dans le premier cas, on notera que cette propension à vouloir écouter un maximum de daubes musicales le plus fort possible a des effets secondaires très désagréables, ce qu'on appelle en économie des externalités négatives (pardonnez moi, c'est la fac qui remonte; beuarg). Si l'on résume, cela signifie qu'il répand joyeusement la migraine et les envies de meurtre sur son passage.

Vous qui prenez les transports en commun, non pas vous là, celui juste derrière, et mademoiselle en minijupe aussi; vous, disais-je, qui prenez les transports en commun, n'avez vous jamais rencontré ce genre d'énergumènes qui, de sa compilation de R&B, vous nargue, vous hache les oreilles et fait naître en vous la conviction que l'écartelement arbitraire sur la place publique n'aurait jamais dû être aboli ?


http://blogsimages.skynet.be/images/000/634/556_308c53fe7a369125f351b3bb7a610cb6.jpg

Alors, que devons nous faire ?
Faut il interner ce pan de la population qui prive la majorité de la possibilité de regarder tranquillement tomber la neige ?
Une diffusion de musique de qualité à volume doux pendant 100 à 200 ans est elle à préconiser, en suppositoire chemisé, pour les plus atteints ?
Devra-t'on en arriver à leur remplacer le papier hygiénique par du papier de verre pour qu'ils comprennent à quel point ils emmerdent (le terme est bien choisi je trouve, quoi qu'un peu vulgaire, veuillez m'excuser pour cette familiarité) le monde ?

J'aimerai assez que vous m'aidiez à trouver une solution, si possible sans projections de lambeaux de chaire humaine.
Sinon tant pis, je balayerais.

NB : le dernier point, particulièrement horrible en période de gastro-antérite, n'a pas vraiment à voir avec le sujet mais sur le moment j'ai trouvé ça bien


Samedi 2 janvier 2010 à 23:43

L'année 2010 vient de débuter.

Je dis ça au cas où vous n'auriez pas remarqué.

C'est un moment de l'année, le seul, où se produit un paradoxe spatio-temporel mystérieux : le phénomène dit de la bonne année.
De manière tout à fait singulière, il ne touche que l'être humain; chiens, chats et autres betteraves n'ont aucun symptômes attestant de leur accoutumance à cet événement  - le syndrome du chapeau en carton sur la tête ne peut en aucun cas être considéré comme résultant de la bonne année puisqu'il est le seul fait de l'homme (ou de la femme) qui dans un élan de bière et vodka, affuble son chien, son chat ou sa betterave de compagnie d'un tel couvre-chef.

http://4.bp.blogspot.com/_bs_voaENhIA/SV2D7GmUxiI/AAAAAAAAAW8/P2MEtnb7OeM/s400/Le+chat_bonne+a+nez.jpg

Les effets sur l'homme

- A l'occasion de la bonne année, l'être humain sera pris d'une envie irrépressible de boire de l'alcool dans des quantités déraisonnables. Chez certains individus possesseurs du gène du cerveau fondu, on observera ponctuellement le syndrôme du platane après la prise du volant.

- On notera également chez l'homme une envie irrépressible de téléphoner à des proches éloignés qu'il considère le reste de l'année comme une branche dégénerée de la famille et à qui il pisserait volontiers à la raie si l'occasion s'en présentait. Après quoi, il déblatère une montagne de gentillesses mielleuses parmi laquelle la bonne santé, qu'il distribue avec génerosité à toutes les personnes qu'il aurait voulu voir faire un Paris New York sur l'aile d'un Boeing un jour de grain. En jargon scientifique, on appelle cette éruption de bon sentiment la maladie de la Tata Monique.

- Le comportement humain connaitra également divers troubles durant cette période telle que : besoin d'embrasser les personnes à portée de lèvre, envie de danser sur des compilations des années 80', lancer de chat, sourire béat ...
http://www.linternaute.com/musique/magazine/selection/cadeaux-noel-2007/images/annees80.jpg

- Enfin , on remarquera que, à l'approche de la nouvelle année, disons dans les 10 secondes la précédant, l'homme allume son poste de télévision, fébrile, agard et saoul (l'homme pas le poste) et décompte en coeur, avec une émission préenregistrée qui n'a d'égal à sa médiocrité que le nombre d'enfants en conception au même instant, les secondes le séparant de l'année suivante. Lorsque enfin l'année tant attendue arrive (ouf, on a eu peur, la météo disait qu'avec les perturbations on pourrait l'avoir un an plus tard), l'homme et ses semblables se pulvérisent joyeusement les tympans en fendant l'air d'un "BONNE ANNEE" tonitruant.
Cette effusion de joie s'accompagne géneralement de geste incohérents - parfois même dangereux, on rapportera à cette occasion, le fait divers sanglant, sans gland pourra t'on dire, de cette femme qui avait, en janvier 2005, sectionné le prépus de son mari dans un accident malheureux mêlant couteau à huître et mouvements de liesse.(Après quoi, elle se plaindra ponctuellement d'avoir à prendre un raccourci plusieurs fois par semaine)
http://www.designers-avenue.com/images/couteau%20a%20huitres%20pott%20design%20arts%20de%20la%20table%20cuisine.jpg
- On prendra garde de bien considérer les symptômes avant toute intervention : vomissements, mauvaise haleine, faim, soif, ... sont des effets n'ont pas de la bonne année mais de l'alcool.


Alors, que faut il retenir de cette étude sinon que l'homme regarde TF1 ce soir là pendant au moins 10 secondes (dose maximale conseillée, les répercussions au delà de ce seuil sont irréversibles). Eh bien il faut, mes chers/chères compatriotes, que je vous avoue avoir écrit cet article pour esquiver mes responsabilités d'homme. Cette année, je n'ai pas répondu aux hordes des smseurs qui m'ont harcelés pendant deux jours avec tant d'originalité que j'en ai perdu mon lapin. Et je couche donc ces lignes (à la verticale, vous me lisez sur un écran me semble-t-il)  pour retarder le moment fatidique où je devrai, avec quelques jours de retard, répondre à tous ces gens, qui sont par ailleurs des personnes de qualité mais qui sur le moment, me troublent dans ma digestion, part ailleurs fort difficile.
http://img.ozap.com/00762276-photo-virginie-de-clausade-et-arthur.jpg
Symptôme du sourire de façade

C'était l'état des réflexions d'un jeune acariâtre agressé dans sa gueule de bois par son entourage.

Hein quoi pardon ?
Bonne année ?
Ah ben oui si vous voulait, ça ne me coûte pas une tune là.

Bonne année.



PS à tous ceux qui m'ont envoyé un message : merci quand même, je suis désolé de ne pas avoir pu gouter avec attention à l'extrême poésie de votre missive.


 

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