MDFR

MDFR comme ...

Mercredi 28 avril 2010 à 11:57

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Un peu de dessin histoire que vous ne vous endormiez pas.

Une
 

Jeudi 8 avril 2010 à 20:56

     


Si l'on en croit les textes de saints, ce serait un insignifiant serpent qui serait à l'origine du plus beau licenciement sans préavis de l'histoire humaine. Néanmoins, de récentes études en théologie menées par moi même et une équipe de 300 cobayes ont démontré qu'il n'en était rien. Du moins, la ville créature à l'origine du désastre n'était pas un serpent. A la lumière de ces révélations, je me permet d'apporter quelques modifications aux écrits de nos ancêtres. Je ne remet pas en cause la bonne foi des prêtres qui interpretèrent la divine volonté mais je me dois tout de même d'apporter une légère correction.
      Nous voici donc arrivés au moment où j'arrête de tourner autour du pot pour que mon article paraisse plus long, donc, sans plus attendre, la révélation tant attendue.

      L'insidieuse et sournoise vilainie qui vint à bout des bonnes habitudes alimentaires du premier homme et de la première entrecôte n'était autre qu'un comptable. Oui bien sûr cela peut paraître surprenant au premier abord mais lorsque l'on y réfléchit bien l'enchainement se fait logique.


http://gil.formosa.free.fr/illustrations-Jeunesse/images/Comptable.jpg

 
      Maintenant que je vous ai fait cette confidence, je m'explique.
      Vous connaissez tous le début de l'histoire : deux hippies qui ont fait voeu de manger bio sans toucher à la pomme génétiquement modifiée élevée hors sol dans une zone déforestée du Brésil. Jusque là tout va bien, le Créateur est satisfait de ses enfants et eux peuvent gambader joyeusement dans les prés, appareil génital au vent et cheveux gras au vent également, sans se soucier du pourquoi du monde ou du shampoing anti-pelliculaire.
       Mais c'est alors qu'arrive le perfide comptable, avec ses petites lunettes rondes et sa raie sur le côté (oui le comptable adore le poisson). Cette ignoble créature interpelle alors Adam (de son nom de jeune fille Brosse) et Eve.


      La suite du récit est en vert et en vers parce que l'auteur trouvait ça vraiment  classe.

 
 
Il commence à psalmodier,
Tel un poème su par coeur
Que la petite classe nous fait,
Apprendre pendant maintes heures

L'ensemble des compte de l'actif,
Déclame tous les capitaux
Ensuite, pour être exhaustif,
Poursuit avec de nombreux taux

Pour finalement déclamer,
Les produits et les charges dus,
Il faut bien sûr le préciser,
A terme à échoir ou échu.

Eve harassée par cette ode,
Cède et d'un coup de raquette,
Met fin au long monologue,
Par une pomme dans sa tête




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       La suite du récit est en prose parce que l'auteur trouve ça moins classe mais aussi moins fatiguant, d'autant que n'ayant pas fait un CAP poète, il se voit mal imposer son style barbare à ses lecteurs.

      Veuillez pardonner mon envolée lyrique sur le plan comptable, mais elle était nécessaire à la satisfaction de mon égocentrisme refoulé qui resurgit parfois de cette façon ou bien en faisant d'interminables phrases -telles que celle ci- afin que vous lisiez jusqu'à ce que soif s'en suive, et, de par le fait, faire tourner l'économie auvergnate via la vente de bouteilles de Volvic.

      Mais reprenons notre récit. La conclusion de ce triste épisode de la Genèse, vous la connaissez, Adam et Eve furent bannis pour leur faute et le comptable fut obligé à se mouvoir à la façon d'un pingouin, et à s'accoutrer de jour comme de nuit, d'une chemise à carreau, d'un pantalon trop court et d'une raie sur le côté (on trouvera cependant certains spécimens avec un étrange chignon sur le sommet du crâne). Depuis lors, nous pouvons manger des pommes, mais les comptables continuent à faire payer la faute originelle à quelques pauvres étudiants rassemblés dans un amphithéâtre.
      La vie est ainsi, et la compote est à ce prix.




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