Ce n'est pas que ça me réjouisse d'avoir à vous faire bouger votre masse ankilosée par des jours de torpeur sur/sous votre lit, mais je me dois de vous faire partager une expérience. Donc, secouez vous un peu et attrapez dont le programme télé. Ouvrez le à n'importe quelle page et observez la plage horaire de l'après midi. Sans être un expert du petit écran, vous pourrez deviner au premier coup d'oeil que l'on approche de Noël. Ceci grâce aux nombreux téléfilms traitant en long et en large de la famille du père Noël, de sa belle mère à son beau frère par alliance en passant par son chien. Si vous n'avez rien de mieux à faire, je vous encourage à en regarder un, histoire de ne pas mourir sans avoir connu ce genre de programme.
      Cependant, le mystère que je vais éclaircir sous vos yeux ne réside pas dans le téléfilm mais bien dans un concept qui le sous tend : la magie de Noël.

      Ce concept sensé apporter la lumière au monde est en fait des plus obscures. On tente de nous insinuer qu'il se résumerait à quelques rennes volants tirant un traîneau à la barre duquel se trouverait un hypothétique vieil homme qui distribuerait des cadeaux aux enfants du monde entier, et ce dans un manteau rouge un peu rapé, le tout arrosé d'une chanson beaucoup mois rapée avec des choeurs d'enfants et des grelots. (la chanson, pas le vieil homme; l'arrosage d'octogénaire à l'aide de coeurs d'enfants et de grelots est interdit depuis un décret du 18 décembre 1973).
      Ca ne tient pas debout, personne n'écoute plus de musique avec des grelots de puis que ma grand mère a inventé le punk.

     Le concept de magie de Noël n'est donc pas à rechercher dans une fable pour enfant. Non, je vous le dit chers lecteurs, chères lectrices, la seule vraie magie de Noël que vous pourrez observez est la capacité des parkings de supermarchés à déborder de toutes parts.
Rien de bien féérique la dedans donc. Néanmoins, on observera qu'il y a bien là quelque tours de passe passe. Sinon, comment expliquer que avec une affluence certes bien plus élevées qu'à l'accoutumée, mais tout de même raisonnable, on trouve plus de voitures sur les stationnements que dans les stocks d'usine des constructeurs ?
    A moins que certains clients ne viennent à bord de deux voitures - il faudrait alors éclaircir ce mystère- je pense qu'il il y a là une preuve tout à fait irréfutable de l'existence d'une force supérieure liée aux fêtes de fin d'année; quoi qu'il en soit, elle aime emmerder le consommateur de foie gras et de bûche glacée.


Ou bien, j'ai vraiment une mauvaise appréciation des volumes.