MDFR

MDFR comme ...

Jeudi 24 juin 2010 à 22:04

Hâlés les bleus, hâlés les bleus, hâlés les bleus !

Au regard du temps passé en Afrique du Sud je doute que les plus palichons aient le tient bien hâlé, enfin bon, c'est un slogan comme un autre.


 
http://www.schtroumpfs.org/ecrire/upload/2008/olivier/schtroumpf-slip-bronze.jpg

Pour ceux  qui voudraient un article plus long ou un humour plus fin, envoyez vos dons à l'adresse qui s'affiche en bas de votre écran. Merci de votre soutien.
 
Ah et tant que j'y suis, vous ne sauriez pas si Vuvuz est là ?

PS : si aucune adresse ne s'affiche en bas de votre écran, envoyez les dons à une association de lutte contre l'utilisation de crème anti ride dans la nourriture iophilisée pour nourrisson.

Mardi 15 juin 2010 à 16:54

Si il y a deux choses qui sont en parfaite harmonie, c'est bien le sport et la musique. En effet, à l'occasion de quelque rencontre sportive que ce soit, on découvre de nouveaux virtuoses de la crécelle ou de la trompette en plastique. Et je m'appuie ici sur des faits, car j'ai assisté place de Jaude à la finale du top 14. Mais quelle ne fut pas ma surprise, de trouver en lieu et place d'un horrible brouhaha, une symphonie magnifique, aux accords mélodieux et à au rythme envoutant. Celui ci jouait de la corne de brume avec sa bouche tandis que celui la soufflait dans un instrument fait maison par des voies que je ne pourrait qualifier ici sans être sanctionné. Ah, quelle douce musique à mes oreilles !
http://www.decathlon.be/products-pictures/gd-asset_1758920.jpg
 
Je crois que ce résultat improbable vient du fait que, tout simplement, ces musiciens y mettent du coeur et du souffle. Infatigables bousilleurs d'oreilles, ils n'hésitent pas à monter dans leur voiture pour klaxonner une fois leur instrument naturel au bord de la rupture. Quelle ne fut pas ma tristesse de devoir abandonner la place de Jaude ce samedi soir, alors que les riverains, cette bande de veinard, allaient pouvoir profiter, toute la nuit, mais également le lendemain, de ce concert gratuit mais néanmoins d'une qualité sonore indiscutable.http://i857.photobucket.com/albums/ab134/ClutchlessBurgers/vuvuzela.jpg

Tout ça pour en venir au fait que ceux qui ont au la chance de trouver des places pour l'Afrique du Sud doivent en ce moment même goûter à un spectacle d'une rare finesse. Assister à un match de football d'une qualité sans pareil tout en bénéficiant d'un fond sonore assuré par les supporters, et donc gratuit, mais quelle aubaine !
D'autant plus que, cerise sur le Soweto, la Coupe du Monde 2010 voit se démocratiser une nouvelle façon de faire vibrer le stade. D'une sonorité aux accents exotiques, mais pourtant accessible à toutes les bourses, j'ai nommé (enfin non pas moi, mais bon c'est carrément classe de dire que c'est moi qui l'ai nommé) : la Vuvuzela. Alors que vous, vous êtes là, sans Vuvuzela, eux sont là bas avec une Vuvuzela, et vous vous élaguez assurément les oreilles car vous voulez avoir une Vuvuzela, même un modèle vénezuellien.

Afin d'agréger tous ces nouveaux talents révélés par le sport, je propose la création d'un secrétariat d'Etat à la trompette en plastique et assimilés .
Celui ci sera chargé de promouvoir l'utilisation de ce genre d'instrument, notamment dans les tribunes de sport encore vierge de toute symphonie. Et pourquoi pas, dans un deuxième temps, élargir le spectre des compétences de cette entité à tous les loisirs. Imaginez le potentiel de talents musicaux que pourrait mettre à jour l'introduction de la Vuvuzela durant un tournoi d'échec, ou bien encore, la merveilleuse mélodie d'un quatuor de corne de brumes jouant à l'unisson au sein d'un club de lecture.

Le ministère des dépenses inutiles m'a déjà adressé son soutien. Le projet de loi devrait passer devant le Parlement à la rentrée (Ben oui, les députés, ont eux aussi le droit d'aller faire des pâtés sur la plage l'été).

J'espère, chères lectrices, chers lecteurs, que je pourrez comptez sur votre soutien dans ma démarche.


 
http://www.toulangues.org/bibliotheque/Image/Drapeaux/800px-Flag_of_North_Korea.svg.png

 
 
Puisque je vous tient, j'en profite pour vous faire part de mon engagement profond au côté de l'équipe de football Nord Coréenne durant cette coupe du Monde. Elle a besoin de soutien, alors faites comme moi, collez le portrait de Kim Jong Il sur le chien du voisin.
http://es.toonpool.com/user/718/files/another_kim_jong_il_caricature_319435.jpg
 
 

Mardi 11 mai 2010 à 21:21


L'article dont vous êtes le héros


Le principe est le même que pour le livre dont vous êtes le héros. Pour ceux qui ne connaissent pas, vous choisissez une des propositions, vous regardez où elle vous mène et ainsi de suite.

http://trouvailles101.files.wordpress.com/2008/09/clavier-datel.jpg

 
1°) Alors que vous glandez nonchalement sur la toile, une envie soudaine et irrépressible de faire quelque chose de votre vie s'empare de vous.
     I - Vous prenez votre sac à dos et décidez de partir aider les enfants riches qui souffrent de l'ennui au Luxembourg. Cette douce attention vous guide à l'épilogue N°4
     II - Vous venez écrire un article sur cowblog. Rendez vous en 2°)
     III - Vous attendez que ça passe, ce qui n'est pas sans conséquences comme vous le verrez en 8°)
_ _ _ _ _ _ _

2°) Alors que vous vous apprêtez à écrire cet article qui révolutionnera probablement la façon de penser les problèmes contemporains :
     I - Vous vous ravisez, après tout il n'est pas bien prudent de défier les puissants lorsqu'on a la réthorique fatale, le mot juste et le poil peigné en arrière. Néanmoins vous continuez à soutenir un parti pro émancipation des indiens d'Amérique. Votre militantisme est récompensé en 9°)
     II - Vous cliquez sur l'onglet "écrire un article" dans la colonne de gauche de Cowblog. Rendez vous en 3°)
     III - Vous arbitrez plutôt en faveur d'une continuité dans le glandage et vous rendez sur Facebook histoire d'optimiser cet objectif. A la fin de la soirée, vous vous retrouvez à l'épilogue N°1
_ _ _ _ _ _ _

3°) Très bien, maintenant vous devez choisir le sujet de votre article, ce sera donc :
     I - Une critique de l'art post roman à travers la vision des penseurs néo-kantiens au XXIe siècle. Rendez vous en 4°)
     II - Un éloge de  vous même. Après tout, on n'évoque rarement ce sujet dans la presse alors pourquoi ne pas être audacieux/audacieuse. Rendez vous en 5°)
     III - La recette du Bouneschlupp. Allez donc directement le savourer à l'épilogue N°4
     IV - Un recueil de ce qui vous passe par la tête au moment d'écrire l'article qui vous mène en 6°)

_ _ _ _ _ _ _

4°) Vous êtes désormais prêt à écrire votre article, il contiendra :
     I - Un plan en trois parties, thèses antithèse synthèse, celui qui fait mal au crâne. Rendez vous en 8°)
     II - 500g de haricots verts, 3 pommes de terre, ... ah mince, ça c'est pour le Bouneschlupp, vous changez donc de voie et allez à l'épilogue N°4
     III - Rien du tout, vous vous endormez, profitez en pour rejoindre l'épilogue N°1

_ _ _ _ _ _ _

5°) Vous avez choisi votre propre éloge, vous vantez donc vos qualités :
     I - Au moyen de photos osées qui mettent en valeur vos formes généreuses, le peu de vêtement que vous portez laissant juste se profiler le dessin parfait de vos ... mais je m'égare, vous verrez bien sur le moment. Ces méthodes vous conduisent à l'épilogue N°3
     II - Dans un style très XVIIe siècle avec finesse, élegance et sérieux. Ce qui n'est pas sans susciter l'admiration de l'immense et respecté Francis Lalanne, une pointure dans la littérature lyrique. Rendez vous en 7°)
    III - En appelant les gens qui vous connaissent à le faire eux même, le seul de vos défaut étant la paresse. Allez donc à l'épilogue N°1 grosse feignasse !

_ _ _ _ _ _ _

6°) Au moment de coucher vos lignes sur l'écran, ce qui vous passe par la tête c'est :
     I - Une flèche, comme le disait Guillaume, rien de tel ! Celle ci vous amène à l'épilogue N°5
     II - Une grosse gimauve rose qui poursuit un dinosaure en bicyclette à réaction. Aussi étonnant que cela puisse paraître, vous terminez à l'épilogue N°2
     III - L'évocation de votre brillant avenir dans la finance où vous pourrez vous vautrer avec joie dans la fange immonde du capitalisme qui chaque jour un peu plus exploite les classes laborieuses. Enfin bref, après cet intermède marxiste, vous pouvez vous dirigez vers l'épilogue N°4; à moins que vous ne souteniez les propos rouges tenus précedement, dans ce cas suivez le chemin qui vous mène en 9°)
     IV - Des plaisirs interdit avec votre concierge qui vous amènent à l'épilogue N°3

_ _ _ _ _ _ _

7°) Grâce à vos talents d'écriture, Francis Lalanne vous a invité chez lui :
     I - Vous prenez des substances illicites et enregistrez avec Francis, l'intégralité de son prochain album. Cette aventure ne reste pas secrète bien longtemps, comme le titre les journaux de l'épilogue N°2
     II - Vous cédez aux charmes du poète et devenait sa muse. Vous passez une nuit de folie et vous rendez à l'épilogue N°3
     III - Vous buvez un coup et rentrez chez vous. Rendez vous à l'épilogue N°1
     IV - Vous brûlez la guitare du chanteur, il vous frappe violemment avec l'une de ses bottes ce qui vous projette en 8°)
du soi

_ _ _ _ _ _ _

8°) Vous avez une terrible migraine :
     I - Vous prenez un doliprane, et vous dirigez vers l'épilogue N°1
     II - Vous ingérer cette étrange pilule, là juste sur la table. D'étranges sensations vous mènent à l'épilogue N°2

_ _ _ _ _ _ _

 
9°) Le gouvernement a vent de vos actions et vous envoie un commando de la police municipale
     I - Vous restez et résistez farouchement à l'oppression. Votre sacrifice est reconnu à l'épilogue N°5
     II - Vous appelez Francis Lalanne au secours. Grâce à lui vous tombez en 7°)
     III - Vous fuyez à l'étranger, par exemple à l'étranger décrit dans l'épilogue N°4


Epilogue

Epilogue N°1
   Vous êtes un bien piètre blogueur, vous n'avez absolument rien glandé de la soirée.

Epilogue N°2
     Vous êtes arrêté pour trafic de stupéfiant. Mon Dieu, si votre mère vous voyez !

Epilogue N°3
     Vos péripéties remplies de débauches et de relations charnelles pas très claires (dit on avec des animaux et même avec un chanteur français) vous poussent à ouvrir un sex shop en Arabie saoudite.

Epilogue N°4
      Vos aventures vous mènent au Luxembourg ou vous menez une vie paisible en savourant votre Bounesclupp du soir. Chaque matin ,vous avez le bonheur d'être réveillé au son clinquant des pièces de monnaie.

Epilogue N°5
    Vous êtes plus ou moins tombé en combattant héroïquement, vous êtes donc enterré avec les honneurs. Enfin officiellement, officieusement vous avez eu le manque de chance de vous trouver au mauvais endroit au mauvais moment. Mais bon, ça faisait tellement bien comme épitaphe "mort au champ d'honneur" que l'on n'a pas pu s'empêcher de le mettre.



Mercredi 28 avril 2010 à 11:57

http://mdfr.cowblog.fr/images/0012.jpg

Un peu de dessin histoire que vous ne vous endormiez pas.

Une
 

Jeudi 8 avril 2010 à 20:56

     


Si l'on en croit les textes de saints, ce serait un insignifiant serpent qui serait à l'origine du plus beau licenciement sans préavis de l'histoire humaine. Néanmoins, de récentes études en théologie menées par moi même et une équipe de 300 cobayes ont démontré qu'il n'en était rien. Du moins, la ville créature à l'origine du désastre n'était pas un serpent. A la lumière de ces révélations, je me permet d'apporter quelques modifications aux écrits de nos ancêtres. Je ne remet pas en cause la bonne foi des prêtres qui interpretèrent la divine volonté mais je me dois tout de même d'apporter une légère correction.
      Nous voici donc arrivés au moment où j'arrête de tourner autour du pot pour que mon article paraisse plus long, donc, sans plus attendre, la révélation tant attendue.

      L'insidieuse et sournoise vilainie qui vint à bout des bonnes habitudes alimentaires du premier homme et de la première entrecôte n'était autre qu'un comptable. Oui bien sûr cela peut paraître surprenant au premier abord mais lorsque l'on y réfléchit bien l'enchainement se fait logique.


http://gil.formosa.free.fr/illustrations-Jeunesse/images/Comptable.jpg

 
      Maintenant que je vous ai fait cette confidence, je m'explique.
      Vous connaissez tous le début de l'histoire : deux hippies qui ont fait voeu de manger bio sans toucher à la pomme génétiquement modifiée élevée hors sol dans une zone déforestée du Brésil. Jusque là tout va bien, le Créateur est satisfait de ses enfants et eux peuvent gambader joyeusement dans les prés, appareil génital au vent et cheveux gras au vent également, sans se soucier du pourquoi du monde ou du shampoing anti-pelliculaire.
       Mais c'est alors qu'arrive le perfide comptable, avec ses petites lunettes rondes et sa raie sur le côté (oui le comptable adore le poisson). Cette ignoble créature interpelle alors Adam (de son nom de jeune fille Brosse) et Eve.


      La suite du récit est en vert et en vers parce que l'auteur trouvait ça vraiment  classe.

 
 
Il commence à psalmodier,
Tel un poème su par coeur
Que la petite classe nous fait,
Apprendre pendant maintes heures

L'ensemble des compte de l'actif,
Déclame tous les capitaux
Ensuite, pour être exhaustif,
Poursuit avec de nombreux taux

Pour finalement déclamer,
Les produits et les charges dus,
Il faut bien sûr le préciser,
A terme à échoir ou échu.

Eve harassée par cette ode,
Cède et d'un coup de raquette,
Met fin au long monologue,
Par une pomme dans sa tête




http://www.neobat.net/portal//images/stories/nature/pomme.jpg

 
       La suite du récit est en prose parce que l'auteur trouve ça moins classe mais aussi moins fatiguant, d'autant que n'ayant pas fait un CAP poète, il se voit mal imposer son style barbare à ses lecteurs.

      Veuillez pardonner mon envolée lyrique sur le plan comptable, mais elle était nécessaire à la satisfaction de mon égocentrisme refoulé qui resurgit parfois de cette façon ou bien en faisant d'interminables phrases -telles que celle ci- afin que vous lisiez jusqu'à ce que soif s'en suive, et, de par le fait, faire tourner l'économie auvergnate via la vente de bouteilles de Volvic.

      Mais reprenons notre récit. La conclusion de ce triste épisode de la Genèse, vous la connaissez, Adam et Eve furent bannis pour leur faute et le comptable fut obligé à se mouvoir à la façon d'un pingouin, et à s'accoutrer de jour comme de nuit, d'une chemise à carreau, d'un pantalon trop court et d'une raie sur le côté (on trouvera cependant certains spécimens avec un étrange chignon sur le sommet du crâne). Depuis lors, nous pouvons manger des pommes, mais les comptables continuent à faire payer la faute originelle à quelques pauvres étudiants rassemblés dans un amphithéâtre.
      La vie est ainsi, et la compote est à ce prix.




<< Club des visionnaires | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Club des nostalgiques >>

Créer un podcast